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| Histoire de l'ordre | |
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Ragnar Ulfwerenar Grand prêtre-guerrier d'Ulric
Messages : 189 Date d'inscription : 29/07/2011
| Sujet: Histoire de l'ordre Lun 2 Jan - 19:39 | |
| Domaine : Lumière Collège: l'Ordre Lumineux Noms courants des magisters de Hysh : hiérophantes, magisters blancs, sorciers blancs, l'Ordre des Sages, exorcistes. Symboles : le Serpent de lumière, l'Arbre du savoir, la Tour solitaire, la Chandelle de l'Illumination, la Flèche résolue, le Miroir de la connaissance de soi et la Colonne des sages. Vent de Magie : Hysh
L'Ordre Lumineux accueille les magisters qui étudient et vouent leur existence au Vent de Magie blanc, Hysh.
Hysh est la magie de l'illumination et de la radiance sainte. Il est la manifestation aethyrique de la lumière, ce qui inclut toutes les utilisations possibles de la lumière et les concepts abstraits qu'elle représente aux yeux des mortels, comme l'illumination spirituelle et la pureté. Hysh peut être considéré comme la lumière qui bannit les ténèbres et nous garde des horreurs indicibles de l'obscurité. Bien qu'il soit diffus, on peut l'assimiler à une radiance constante et stable, l'exact opposé de l'aléatoire du Chaos. On dit aussi qu'il s'agit du Vent de Magie le plus difficile à focaliser dans un sort.
Aperçu Les applications de Hysh sont nombreuses et puissantes, et ses magisters sont célèbres pour leurs talents de guérisseurs et leurs facultés de protection, mais également pour leur capacité à repousser les ténèbres, aussi bien au sens propre que selon une vision plus occulte. Les magisters blancs de Hysh ou hiérophantes, comme on les appelle parfois, figurent parmi les magisters les plus sages et disciplinés, et s'opposent aux innombrables manifestations du Chaos avec véhémence. Là où Hysh est stabilité et constance, le Chaos n'est que destruction arbitraire. Tandis que Hysh représente la grâce et la compréhension de soi, le Chaos encourage la confusion, la folie et la perte totale de contrôle de soi. Si les magisters de Hysh sont particulièrement renommés pour leur capacité à bannir les malfaisantes entités du Chaos du royaume des mortels, c'est parce qu'ils l'ont souvent prouvée.
La magie Blanche La nature de la magie de l'Ordre Blanc est aussi difficile à saisir que les énergies qui la forment et l'alimentent. Les sorts de l'Ordre Blanc rentrent généralement dans l'une des catégories suivantes : l'illumination, la protection et les soins, et l'abjuration.
Illumination Ces sorts se divisent en deux sous-catégories : l'éclairage visible (comme la création de lueurs éblouissantes) et l'illumination de l'esprit (comme la capacité d'inspirer ou de déceler les subterfuges). Les hiérophantes sont réputés pour leur maîtrise de la lumière et de la brillance, et l'on dit qu'ils sont capables de soumettre toute lueur à leur volonté pour la modeler à leur gré. Tandis que les pyromanciens de l'Ordre Flamboyant créent d'ardentes boules de feu et des murs de flammes, les hiérophantes peuvent quant à eux concentrer la lumière pour créer une force destructive plus précise, qui, si elle s'avère moins dévastatrice que les pouvoirs des pyromanciens, est bien plus facile à contrôler.
Soins et protection L'Ordre Lumineux prône l'importance du caractère saint de l'existence et dispose d'une quantité abondante de sorts destinés à soigner les blessures et à protéger. Cette volonté de guérir et de prévenir les maux s'adresse davantage à la préservation de l'intégrité spirituelle des êtres doués de conscience et d'intelligence, qu'à celle du corps des mortels, qui reste plutôt une préoccupation des magisters de Ghyran. Ainsi, les hiérophantes se montrent généralement non violents, sans aller jusqu'au pacifisme militant des soeurs de la douce Shallya. Contre les créatures et les serviteurs du Chaos et de la magie noire, les hiérophantes agissent sans la moindre merci, aussi dénués de compassion qu'ils le sont de haine ou de fureur contre ces êtres. Pour les hiérophantes, l'esprit et l'âme des adorateurs du Chaos sont submergés par les ténèbres, au point que leur lueur intérieure s'est considérablement affaiblie, quand elle ne s'est pas simplement éteinte. C'est pourquoi les hiérophantes ne perçoivent pas ces êtres comme dignes de jouir du don de la vie et de la conscience.
Abjuration L'abjuration exercée par les hiérophantes de l'Ordre Blanc n'a rien à voir avec l'invocation d'esprits et autres entités aethyriques. Elle représente au lieu de cela une forme très puissante et fiable d'exorcisme. Alors que la réussite de l'exorcisme tel que le pratiquent les prêtres de Morr dépend de la bonne volonté du dieu et de la foi irréprochable de l'exorciste, celui qu'exercent les hiérophantes ne doit son résultat qu'à la capacité du sorcier à focaliser la fulgurante lumière de Hysh dans le possédé, pour faire sortir l'entité responsable au grand jour.
Néanmoins, la magie de Hysh se montre très limitée lorsqu'il s'agit d'exorciser les esprits des morts qui ne sont pas totalement souillés par la magie noire. Hysh étant la lumière qui repousse les ténèbres, il ne peut bannir une âme qui est déjà «luminescente», mais dont le mal est d'être perdue. Le cas des démons et des esprits de la magie la plus sinistre est complètement différent. Les illustres hiérophantes de l'Ordre Blanc sont tout à fait en mesure de renvoyer ces créatures dans les ténèbres de leur royaume du Chaos.
Contrôler Hysh Hysh étant le plus subtil de tous les Vents de Magie, il faut pour focaliser ses énergies et les associer à un sort une concentration et une détermination absolues. Hysh reste la plus récalcitrante de toutes les couleurs distinctes de magie. C'est pour cette raison que les sorts qui le lient sont souvent très élaborés et complexes dans leur incantation, ce qui fait du domaine de la Lumière le plus difficile à appréhender pour un humain.
Les maîtres hiérophantes réunissent leurs apprentis pour puiser dans le Vent blanc et pouvoir lui transmettre ces énergies, afin qu'il les focalise à son tour et en sculpte les effets. De nombreux sorts de Lumière sont si puissants qu'ils pourraient éliminer directement toute personne qui tenterait de les reproduire sans aide. Mais en comptant sur la maîtrise d'un chœur d'apprentis convenablement formés pour contrôler la quantité d'énergie concentrée vers le hiérophante et la vitesse de ce transfert, les magisters de l'Ordre Blanc peuvent produire des enchantements qui dépassent de loin les pouvoirs des autres Collèges. Tous les sorts des hiérophantes ne nécessitent cependant pas une telle assistance ; seuls les plus puissants et complexes sont concernés.
La croisade de l'Ordre Blanc De tous les aspects de la magie que les humains ont appris à embrasser, Hysh est le plus difficile à corrompre. Ses adeptes ont toujours été des proies plus coriaces pour le Chaos, l'acharnement dont ils sont victimes expliquant qu'ils mènent une existence difficile. Les ténèbres, comme leur affirma Teclis, ne sont que l'absence de lumière, ce qui leur impose, pour bannir les ombres qui s'y tapissent, de porter leur lueur jusqu'aux confins les plus obscurs de l'Empire et les recoins les plus sombres de l'âme humaine.
Les hiérophantes ont pour mission de vouer leur vie à la traque et la proscription des démons et des esprits malfaisants qui infestent les terres et l'esprit des hommes. Il n'est pas question qu'ils suivent la voie des chasseurs de sorcières, qui massacrent et brûlent tout ce qu'ils estiment corrompus, mais de détruire les ténèbres qui possèdent les malheureux et de sauver ces derniers chaque fois que cela est possible.
En dehors de l'Ordre, la vie des hiérophantes est bien solitaire. Ils passent leur existence à voyager en secret d'un endroit à l'autre, pour régler les problèmes de lieux hantés, de possession et autres phénomènes surnaturels suscités par l'influence démoniaque ou la magie noire. En raison de la nature de leurs missions, ils apparaissent souvent à l'improviste, car si le démon possesseur perçoit trop tôt la présence de l'hiérophante, il peut faire grand mal à son hôte et fuir vers une nouvelle victime.
L'objectif de l'Ordre Blanc consiste à débarrasser le monde de la souillure du Chaos, des démons et de la magie noire; une tâche sans fin, ingrate et souvent meurtrière. On raconte que les créatures et les objets qui ne peuvent être détruits ou bannis par les hiérophantes sont finalement capturés et entravés. Les hiérophantes enferment alors le sinistre sujet dans une prison magique de l'Empire, dont ils sont les seuls geôliers.
Philosophie de l'Ordre Les magisters de l'Ordre Lumineux apparaissent comme les philosophes les plus avisés et accomplis du Vieux Monde, c'est pourquoi on s'y réfère également par le titre d'Ordre des Sages.
L'Ordre Blanc examine aussi les philosophies qui s'intéressent à la nature de la réalité, en particulier la compréhension des principes de l'existence, de sa nature et des relations qui l'animent. En d'autres termes, les hiérophantes du Collège Lumineux sont également de fantastiques métaphysiciens, passionnés par l'étude des relations entre l'Aethyr et la pensée mortelle, et par la question de la nature de la conscience.
Devoirs et engagements L'Ordre Blanc est souvent bien représenté aux cours des aristocrates de la frontière septentrionale de l'Empire. Ces seigneurs apprécient les conseils des hiérophantes, car la sagesse de leur Ordre et sa capacité à percevoir la vérité sont d'une grande assistance pour ceux qui craignent la contamination par le Chaos, comme c'est le cas de nombre de ces nobles du nord.
L'Ordre Lumineux perçoit de la part de l'Empereur d'importantes contributions financières, dont on dit qu'elles sont les plus consistantes dont bénéficient les divers Collèges de Magie, dépassant même celles de l'école des Ingénieurs. On murmure que ce serait parce l'Empereur connaît le secret le plus inavouable de l'Ordre Blanc, et que si ce mystère venait à être dévoilé ou anéanti, il pourrait provoquer la déroute d'Altdorf et peut-être même de l'Empire. Les personnes qui en savent davantage sont plus que rares.
Les hiérophantes, dont l'aptitude à bannir les puissances des ténèbres est légendaire, sont souvent réquisitionnés par les armées de l'Empire pour affronter les fidèles des dieux démons. Par ailleurs, il n'est pas exceptionnel que l'on demande aux hiérophantes de purifier des soldats, des miliciens et même parfois des répurgateurs qui ont eu des contacts avec les émissaires des ténèbres pour s'assurer que les démons n'ont porté atteinte ou corrompu personne. À l'issue de la récente guerre du nord, les hiérophantes ont été particulièrement sollicités pour de telles opérations.
Les hiérophantes Les magisters de l'Ordre Blanc se vêtent généralement de simples toges d'un blanc virginal. Ces habits arborent souvent des motifs or et argent représentant le Serpent de lumière. Ils ne semblent par ailleurs jamais ternes ou sales. Leur parure de cérémonie est plus élaborée. Elle est composée d'une toge blanche et plissée aux broderies d'argent sur les ourlets, et de petits miroirs au lustre surnaturel qui sont accrochés à leur ceinture et leur étole.
Les hiérophantes les plus anciens présentent souvent les marques de Hysh, leurs yeux semblant luire faiblement, à moins qu'ils ne présentent ni pupille ni iris et soient d'un blanc immaculé. Leur peau pâlit également, comme leurs cheveux, au point de les faire passer pour de véritables albinos.
Mentalité Hysh encourage l'esprit de l'homme à s'intéresser à l'abstrait et à la contemplation, et les hiérophantes de l'Ordre Lumineux apparaissent comme des philosophes et métaphysiciens inégalés dans les contrées humaines.
Ils ne sont pas tant attirés par l'accumulation de savoir et de faits qui passionnent les magisters de Chanon, que par la sagesse et la vérité. La connaissance de soi est l'un des objectifs premiers de tout hiérophante. Ils recherchent la simplicité et la beauté, aussi bien en eux-mêmes que dans le vaste monde, et luttent pour la destruction de tout ce qui est sinistre et mauvais.
Plus un hiérophante pratique le Vent de Hysh, plus il paraîtra aride. Il commence à agir avec un calme et une grâce mesurés qui semblent dénués d'émotion. Il se montre rarement surpris par quoi que ce soit, non pas parce qu'il s'attend aux événements, mais parce que la surprise n'est qu'une perte momentanée de contrôle, ce que les hiérophantes ne recherchent aucunement, ni chez eux ni chez autrui. Les magisters de l'Ordre Blanc estiment que les émotions extrêmes nourrissent les dieux du Chaos, qu'elles soient désirées ou non. Naturellement, ils font tout ou presque pour éviter d'aider le Chaos.
Les apprentis L'Ordre Lumineux dispose de plus d'apprentis que n'importe quel autre Collège. Répartis en choeurs, ils sont formés à maintenir un flot d'incantations sans fin, destinées à attirer et à lier le Vent blanc à la structure même du Collège, mais aussi à le recueillir dans de nombreuses enveloppes d'énergie et autres récipients occultes conçus pour conserver cette force. Quand ils n'assistent pas leurs supérieurs dans de tels rituels, les apprentis participent au chœur de purification qui est perpétué dans les couloirs du Collège à longueur d'année et qui empêche la magie noire de s'établir, de naître ou d'être employée à l'intérieur ou à proximité du Collège. Ils s'assurent également que les milliers de cierges et de lampes diffusent bien leur lumière, que les encensoirs soient pleins et que chaque heure voie sonner les carillons et les cloches attendus.
En plus de tous ceux qui se présentent au Collège de leur plein gré et de ceux qui y sont traînés par les autorités, les doyens de l'Ordre passent une fois par an les orphelinats de la cité au peigne fin, en quête d'enfants aux aptitudes magiques qui auront la chance de pouvoir acquérir puissance et respect. La plupart des apprentis recrutés pendant l'enfance ne grimpent pas dans la hiérarchie du Collège, par manque de talent ou de motivation. Ils sont cantonnés dans des quartiers spéciaux, dans lesquels ils mènent une vie strictement réglementée, de leur toge d'un blanc uniforme à leur régime nourrissant mais répétitif. Ils apprennent de nombreux psaumes occultes et reçoivent l'instruction nécessaire pour satisfaire les requêtes de leurs maîtres hiérophantes, mais ceux dont le talent exceptionnel leur ouvrira les portes de la véritable manipulation de la magie ne se comptent pas par centaines. Pour de nombreux apprentis, accompagner son mentor en campagne militaire est perçu comme une pause bienvenue, la rigueur disciplinaire de l'armée apparaissant comme récréative en comparaison de la vie au Collège.
Locaux et terrains du Collège À l'instar de l'Ordre Flamboyant, l'Ordre Lumineux est dissimulé par magie au cœur d'Altdorf, même si le type de sa cachette est bien différent. Nulle barrière magique n'enveloppe l'Ordre, pas plus qu'un sort ne le met à l'abri des regards indiscrets. Au lieu de cela, le Collège est construit à l'endroit où six lignes géomantiques s'entrecroisent pour créer un lieu qui se perd dans les plis de l'espace. Même les monolithes qui délimitent et définissent les lignes mystiques semblent flotter entre le visible et le néant, ne se matérialisant clairement au coin de rues ou au cœur de jardins recouverts par la végétation que quelques fois par décennie, lorsque certaines étoiles sont alignées et que Morrslieb, la lune du Chaos, se fait pleine dans le ciel nocturne.
Ceux qui trouvent l'emplacement du Collège, généralement parce qu'ils y ont été guidés par un hiérophante, découvrent un bâtiment qui ne ressemble à aucun autre du Vieux Monde. Il s'agit d'une gigantesque pyramide, dont la forme attire, concentre et retient le Vent blanc de Hysh. À l'intérieur, des centaines d'apprentis prolongent les incantations rituelles dont l'écho fait vibrer toute la pyramide, qui semble vrombir d'une force occulte rayonnante. En raison du degré de saturation de Hysh, les murs de marbre blanc de la pyramide sont translucides, ce qui la fait luire des millions de feux qui brûlent à l'intérieur. Cette vision est extraordinaire, et peu d'Altdorfers la soupçonnent au cœur de leur cité.
L'Ordre Lumineux se trouve sur la rive gauche du Reik, secteur qui accueillait il y a seulement un siècle de nombreuses familles marchandes en pleine expansion. La chance tourne et le site est désormais occupé par les classes modestes, et sombre dans la pauvreté. Les rues et ruelles qui traversent les plis spatiaux sont bien reliées, mais il est impossible d'en tracer une carte précise, les rides engendrées dans l'espace par l'Ordre Lumineux empêchant la zone d'être correctement représentée en trois dimensions, sans parler de deux. Les gens qui résident dans ces quartiers sont habitués à retrouver leur chemin en se fiant essentiellement à leur foi et à leur instinct, et en s'efforçant de ne pas trop s'attarder sur l'étrangeté de l'environnement. On raconte que ceux qui cogitent un peu trop finissent par devenir fous ou commencent à montrer une vague aptitude pour la magie. Sans surprise, on trouve dans le secteur une annexe des Templiers de Sigmar, surveillant de près les gens du cru.
L'astuce pour atteindre le Collège consiste à pivoter à quatre-vingt-dix degrés dans toutes les directions : haut, bas, gauche, droite, avant et arrière, en arrivant au bon emplacement. Ceux qui sont corrompus par le Chaos ont une approche plus facile, si tant est qu'ils savent ce qu'ils font, mais ils seraient bien inconscients de vouloir se rendre à la Pyramide de Lumière. Une élimination immédiate et brutale les y attend. Il ne faut généralement pas très longtemps aux apprentis pour retrouver automatiquement leur voie, car plus souvent il leur faudra se rendre sur les lieux, plus aisée se montrera la route.
Une fois que l'on a dépassé cet impossible tournant, la puanteur des rues s'évanouit, et le tableau se dévoile soudain aux yeux du visiteur. Les ruelles donnent désormais sur une large place pavée de marbre blanc et de dalles en quartz étincelant. Au centre, trône le Collège Lumineux, énorme pyramide qui semble au premier abord n'être faite que de lumière pure. Toute personne un tant soit peu sensible à la magie ne pourra manquer de ressentir la puissance qui émane de la place, soutenue par les incantations rituelles perpétuellement entretenues à l'intérieur de la pyramide.
Le Vent de Hysh est ici particulièrement vigoureux et les effets de la magie n'ont rien de superficiel. Les magisters et lanceurs de sorts qui ne sont pas affiliés à l'Ordre Blanc éprouvent ici quelque difficulté pour appréhender et focaliser leur Vent de Magie en raison de la saturation de Hysh. En revanche, tous les hiérophantes, quel que soit leur niveau de maîtrise, verront leurs aptitudes grandement accentuées tant qu'ils se tiendront entre les murs du Collège Lumineux. Les compagnons et apprentis de l'Ordre n'acquièrent quant à eux aucun gain de puissance à l'intérieur de la pyramide, mais ils courent moins de risques à employer la magie.
Malgré cette première impression, la pyramide n'est pas faite de lumière. En y regardant de plus près, on se rendra compte qu'elle est, elle aussi, en marbre et quartz blanc, mais que la moindre lueur émanant de l'intérieur du Collège traverse les parois. Seule la lumière est visible, sachant que même les chandelles les plus profondément enfouies dans la pyramide apparaissent clairement depuis l'extérieur, mais les observateurs pourront également remarquer que tout cet éclairage n'illumine pas au-delà de la surface de la pyramide. Les murs n'en sont pas transparents, c'est pourquoi on ne peut voir les personnes et objets depuis l'extérieur. Il semblerait cependant que si les lumières de la pyramide n'illuminent pas la pierre inerte de la place, elles rayonnent tout de même sur les créatures vivantes qui évoluent sur ces dalles.
Les gigantesques portes de l'Ordre Lumineux sont faites d'un alliage d'argent magique, poli pour refléter tout ce qui brille. Elles sont encadrées par des douzaines de lanternes sans fumée, qui produisent une flamme d'un blanc intense et ne s'éteignent jamais. D'autres lanternes sont serties dans les portes, ce qui rend cette entrée encore plus illuminée que le reste de la pyramide. On ne peut accéder au Collège que si on y est invité, mais tout individu qui parvient jusqu'aux portes aura droit à une audience courtoise à moins de porter la corruption du Chaos, qui n'a pas besoin d'être visible à l'œil nu pour être perçue par les nombreux magisters exorcistes du Collège. Quand un visiteur inattendu demande à s'entretenir avec un magister en particulier, et que ce dernier est en résidence, un domestique se chargera d'aller le chercher. La grande majorité des hiérophantes feront le déplacement jusqu'aux portes. Si le magister connaît le visiteur, il est libre de l'inviter à l'intérieur.
Quand on pénètre dans la pyramide, on découvre une décoration aux tons or blanc, argent et blanc pur, et d'innombrables et immenses miroirs polis. Les lanternes, cierges, braseros et autres sources lumineuses sont partout, tous étrangement dénués de fumée et de suie, tandis que la surface très claire du décor intérieur du Collège reflète tout ce rayonnement. Il n'y aucune fenêtre, mais tous les couloirs sont aussi bien éclairés que s'ils étaient exposés aux rayons du soleil, un jour d'été. La température reste, elle, constante, ni trop élevée, ni trop basse. Où que l'on se trouve, on ne peut échapper à l'incantation perpétuelle des chœurs d'apprentis du Collège et chacun, même celui qui est incapable de percevoir l'occulte, distinguera nettement la puissance irradiant l'atmosphère.
Les chambres individuelles des magisters du Collège sont très éclairées et renferment de nombreux ouvrages. Les hiérophantes pouvant avoir une conception de la beauté et des goûts très divers, on trouve différentes décorations, bien que la simplicité et le minimalisme semblent récurrents. Les chambres présentent ainsi des styles issus des provinces impériales, mais aussi de Tilée, d'Estalie, de Bretonnie, de Norsca, d'Arabie, voire de contrées plus lointaines. Le véritable point commun entre tous ces appartements est qu'ils sont très bien illuminés, d'une propreté et d'un ordre irréprochables, et que les meubles et la décoration sont assurés par des matériaux très clairs et souvent blancs.
En règle générale, tous les maîtres hiérophantes qui le désirent ont droit à leur chambre individuelle au sein de l'Ordre, mais les compagnons sorciers ne peuvent y prétendre qu'avec un certain soutien. On trouve également des chambres destinées à recevoir les membres de passage de l'Ordre Blanc. Les salles communes du Collège sont constituées par les salles à manger, les études, les bibliothèques, les chambres solaires, destinées à la contemplation et la méditation, et même quelques laboratoires de magie.
Le Collège est un bon endroit pour rencontrer des hiérophantes. Il est impossible de passer inaperçu dans les locaux de l'Ordre de Lumière. On n'y trouve aucune ombre, les sources lumineuses étant spécialement agencées pour cela. À l'intérieur, la pyramide est truffée de tunnels, de pièces et de passages secrets, et regorge de symboles occultes chers à l'Ordre, comme le Serpent de lumière, l'Arbre du savoir, la Tour isolée, la Chandelle de l'Illumination et la Colonne des sages. On compte également des cloches, des cierges et des encensoirs de substance blanche, dont le fonctionnement est assuré à intervalles réguliers par les apprentis. Les hiérophantes surveillent en outre davantage les invités non accompagnés que la plupart des Collèges. Seul un groupe incluant un hiérophante ou une personne capable d'en reproduire les pouvoirs pourrait se faufiler ici avec un minimum de discrétion.
Il sera très facile pour le nouveau venu, le novice ou l'intrus de se perdre dans les couloirs sans fin de la pyramide, qui s'étend sur des dizaines de mètres de profondeur, la partie visible n'étant que la pointe de cette immense structure.
On raconte que les entrailles du Collège renferment de sombres artefacts et créatures dans des coffres scellés magiquement, dont l'accès est protégé par de nombreux tunnels tortueux, pièges et champs de force. L'histoire raconte que ces caves furent conçues par Teclis et Finreir comme tombeau et prison d'une grande partie des objets et créatures capturés durant la Grande Guerre, que l'on ne pouvait détruire sans risque, transporter sur l'île d'Ulthuan ou bannir. On suppose donc que les plus sages et puissants des hiérophantes se chargent de garder le monde de ces maléfices, bien que l'Ordre Lumineux ait toujours refusé d'infirmer ou de donner le moindre crédit à ces rumeurs.
La Vieille bibliothèque À quelques kilomètres au nord de Carroburg, tout près du village de Tubinger, se dresse un manoir fortifié encadré de douves. Il s'agit des locaux de ce qu'on appelle le Musée et Bibliothèque de la Sagesse et de la Magie ou, plus souvent, Vieille bibliothèque. Au premier coup d'oeil, l'endroit paraît bien ordinaire, mais tout individu un tant soit peu versé dans l'art de la guerre notera que sa disposition ne faciliterait pas un siège. Une petite force armée pourrait résister à une tentative d'invasion pendant plusieurs semaines.
La fonction de la bibliothèque consiste à recueillir et étudier tout ce qui peut l'être concernant les traditions philosophiques et des religions de ce monde, mais également de l'histoire et du développement de la magie durant les ères précédant Teclis et la fondation des Collèges de Magie. Le site fut créé cent vingt ans plus tôt par le seigneur magister Heinz Meissner, un hiérophante de l'Ordre Blanc d'Altdorf. Tout magister ou compagnon impérial est libre de se rendre à la Vieille bibliothèque. Meissner et son équipe accueillent à bras ouverts tous ceux qui se présentent avec la volonté d'étudier, mais il ne manquera pas de demander une contrepartie financière pour l'entretien des locaux.
Les sorciers sont ensuite guidés à l'étage, où se trouve la bibliothèque à proprement parler, une immense pièce lambrissée de pin, dotée de quatre galeries gigantesques dominées par plusieurs lucarnes. La pièce est bien entendu garnie de rangées d'étagères abritant de nombreux parchemins, ouvrages et documents, tous bien rangés et entretenus. On peut semble-t-il y trouver les travaux de tout philosophe, prophète et théologien ayant tenu une plume dans la main sur les terres du Vieux Monde, et peut-être au-delà.
Croiser des membres de n'importe quel Ordre, affairés à lire ou recopier quelque document ancien, est ici courant. Il n'est également pas rare d'y rencontrer des philosophes, des théologiens, des universitaires et des prêtres d'un grand nombre de confessions. Meissner laisse les visiteurs feuilleter et bouquiner aussi longtemps qu'ils le souhaitent, et son équipe proposera même les repas pour une somme modique. Les magisters de l'Ordre Lumineux sont invités à passer la nuit sur les lieux à titre gracieux, s'ils le souhaitent. Pour les autres, une petite compensation sera demandée.
Un visiteur qui se présente avec le mot de passe adéquat sera guidé jusque dans la cave du manoir, puis vers les pièces qui en partent. C'est là que sont entreposés les travaux les plus dangereux de sorcellerie et de diablerie, ces chambres fortes constituant d'ailleurs la véritable raison d'être de la bibliothèque. Meissner est l'un des seigneurs magisters du premier cercle, qui réunit les hiérophantes de plus haut rang de l'Ordre Blanc et les protecteurs de ses plus terribles secrets. Ce groupe, qui se présente également sous le nom de Gardiens de la Lumière et parfois d'Enfants de Teclis, étudie les voies et les moyens du Chaos pour mieux l'affronter. La bibliothèque renferme donc l'impressionnante quantité de travaux pernicieux et interdits sur la démonologie et les vils ensorcellements que le cercle a accumulée. L'endroit fait ainsi office de base pour les hiérophantes qui ont pour mission de trouver, de détruire ou de capturer les travaux et les créatures des ténèbres. La partie souterraine de la bibliothèque est liée à de puissants enchantements de Hysh permettant d'empêcher le mal contenu dans ces milliers de pages de contaminer ceux qui les parcourent.
En comptant Meissner, trois magisters résident en permanence à la bibliothèque, ainsi que dix apprentis. Les chambres secrètes accueillent en outre de trois à six visiteurs à longueur d'année, magisters et apprentis, mais aussi commerçants, officiers de l'armée, universitaires, politiciens et nobliaux qui furent tous autrefois apprentis de l'Ordre et font aujourd'hui office d'agents pour la bibliothèque. Les personnes qui consultent à l'étage sont de simples érudits qui ne savent rien de la véritable vocation de Meissner ou de celle des autres occupants du manoir. Le nombre de visiteurs se situe généralement entre huit et treize.
La Vieille bibliothèque est l'un des piliers du réseau que l'Ordre étend à travers le Vieux Monde et elle abrite de nombreux individus d'une grande puissance. Il ne s'agit pas d'une organisation distincte de l'Ordre Blanc, mais Meissner ne révélera tout de même les secrets de son établissement qu'aux personnes qui connaissent les mots de passe et non à tout magister de l'Ordre Lumineux. | |
| | | Ragnar Ulfwerenar Grand prêtre-guerrier d'Ulric
Messages : 189 Date d'inscription : 29/07/2011
| Sujet: Re: Histoire de l'ordre Lun 2 Jan - 19:42 | |
| Personnalités
Verspasian Kant, magister patriarche de l'Ordre Lumineux Le magister patriarche Verspasian Kant de l'Ordre Blanc est un homme de grande taille, d'ascendance tiléenne. Né à Miragliano, il était encore jeune garçon quand ses parents ont emménagé à Marienburg. Voué au départ à suivre les pas de son père antiquaire, Verspasian montra plus d'intérêt pour les origines et l'histoire des objets que vendait sa famille que pour leur valeur monétaire.
Il ne fallut pas longtemps à l'enfant pour découvrir la bibliothèque de l'université principale de Marienburg. Bien qu'il parût trop jeune pour passer pour un étudiant, Verspasian s'attira les bonnes grâces d'une bibliothécaire très maternelle. Son père refusa de financer son éducation littéraire au-delà du strict minimum, mais le jeune garçon consacra plusieurs années à parcourir la plupart des livres et parchemins que l'endroit pouvait offrir, en particulier tout ce qui avait trait aux idées des grands penseurs de ce monde. Verspasian était fasciné par la quantité de mots et de significations que renfermaient ces pages, animés tous par la même quête, celle de la vérité.
Puis vint le jour où le commerce déliquescent de son père fit faillite. Les temps qui suivirent ne furent pas cléments et l'histoire prit un tournant tragique quand sa mère mourut de maladie et son père se suicida. Verspasian fut envoyé dans l'un des orphelinats de Marienburg, réputés pour leur rigueur, où il resta un an, privé de sortie, de lecture et d'intimité.
Après cette année de labeur accablant dans des conditions misérables, Verspasian fut sélectionné parmi d'autres orphelins pour rejoindre l'Ordre Lumineux de la lointaine Altdorf, où il devait étudier pour devenir magister. Bien qu'il n'eût jusque-là montré aucun pouvoir surnaturel, les hiérophantes qui le choisirent avaient perçu en lui une sensibilité aethyrique latente, ainsi qu'une curiosité et une passion du savoir qui pourraient en faire un précieux apprenti pour l'Ordre. Mais Verspasian devança toutes les attentes.
Apprenti du maître chantre Elrisse, un magister supérieur de l'Ordre, Verspasian ne mit pas longtemps avant de connaître tous les psaumes et toutes les invocations qu'on lui désignait, et bien d'autres. Mais l'époque était rude et sombre. Un apprenti du nom de van Horstmann, de deux grades supérieur à Verspasian lorsqu'il rejoignit le Collège, entama une ascension météorique au sein de l'Ordre, faisant forte impression aux maîtres par ses aptitudes et son discernement. Horstmann obtint sa confirmation de sorcier et fut intronisé deux ans plus tard en tant que seigneur magister du premier niveau, Puis, Horstmann, que Verspasian considérait depuis des années comme un modèle, devint le plus jeune patriarche de l'histoire de l'Ordre Blanc. Verspasian, qui s'était démené pour rester sur les talons de van Horstmann, fut accepté moins d'un an après comme seigneur magister de l'Ordre.
Mais tout cela cachait un lourd secret. Verspasian découvrit par hasard que Horstmann était un fidèle clandestin du dieu démon Tzeentch, ce qui expliquait son incroyable ascension. Verspasian se sentit totalement trahi. Tout le respect et la confiance qu'il avait placés en Hortsmann pendant ces années avaient été vains, pire, ils avaient aidé les puissances des ténèbres à infiltrer le flambeau même de la lumière. Mais telle était l'aptitude de Horstmann pour soumettre l'esprit d'autrui à sa volonté, que nombre des membres du Collège avaient sombré dans la corruption et n'étaient plus dignes de confiance. C'est alors que Verspasian prit la décision sans précédent de passer outre l'autorité des Collèges et d'aller directement voir le grand théogoniste Volkmar, qui s'était montré étonnamment impartial dans toutes les affaires liées aux Collèges de Magie, ce qui, à l'époque, était inédit pour un haut représentant de Sigmar.
Avec l'aide de Volkmar et l'assistance des répurgateurs les plus accomplis et expérimentés, Verspasian, en puisant dans sa connaissance considérable de la magie Blanche, réussit à défaire l'essentiel du mal perpétré par Horstmann et à l'expulser d'Altdorf. C'est à l'issue de cet épisode, que les seigneurs magisters lumineux restants l'élurent patriarche pour remplacer le renégat.
Van Horstmann, le traître Van Horstmann apparaît comme le plus infâme, et probablement le plus dangereux, des quelques traîtres engendrés par les Collèges impériaux, et reste assurément la plus accablante honte de l'Ordre Blanc. Il fut un temps où Horstmann comptait parmi les plus brillants et talentueux magisters de l'Ordre. Il occupa d'ailleurs le trône de patriarche de l'Ordre Lumineux, juste avant Verspasian Kant.
À son époque glorieuse, Horstmann connut la distinction de plus jeune et plus doué magister de l'histoire à présider l'un des Collèges de magie impériaux. Quand il s'agenouilla pour prêter allégeance au patriarche suprême, à l'Empereur et à la cause de l'Ordre, nul ne put soupçonner que sa fidélité et son âme étaient déjà vouées à un maître bien plus sinistre.
En tant qu'apprenti chantre du huitième cercle de l'Ordre, Horstmann servit sous l'autorité du regretté et respecté maître chantre Elrisse, sauveur d'Apesto, qui lui apprit nombre des secrets anciens de l'Ordre. Mais pendant toutes ces années au sein de l'Ordre Blanc, Horstmann ne faisait que prier les dieux du Chaos de lui confier la force et le savoir pour surpasser tous ses pairs, ce qui explique sa progression fulgurante dans la hiérarchie. Il étudiait les énergies pures de Hysh de jour et se plongeait la nuit dans les grimoires traitant des sombres savoirs de la sorcellerie que les hiérophantes croyaient garder à l'abri de leurs bibliothèques. À n'en pas douter, les démons de Tzeentch purent murmurer leurs secrets intemporels à l'esprit somnolent de Horstmann et ses pouvoirs grandirent jour après jour.
Pendant trois ans, le vil patriarche put distiller librement ses maléfices. Il planta les graines de la corruption dans le cœur de nombreux apprentis et magisters, et de nombreux initiés prometteurs de l'Ordre se perdirent dans les ombres que projetait Horstmann. Son aptitude à tisser la magie pervertie était telle qu'il fut en mesure d'altérer subtilement de nombreux rituels de l'Ordre et de soumettre leurs pouvoirs normalement bienfaisants à ses fins. Le plus scandaleux fut qu'il se servit des énergies invoquées par les chœurs d'apprentis pour atteindre les chambres fortes des profondeurs de la Pyramide de Lumière. Cet endroit était resté scellé depuis que Teclis d'Ulthuan, fondateur des Collèges de Magie, l'avait créé pour claquemurer quelques-uns des objets et des monstres les plus terribles qu'avait laissés la dernière Grande Incursion du Chaos. Un à un, Horstmann domina les verrous magiques des chambres pour libérer les horreurs interdites qu'elles renfermaient. Il est impossible d'évaluer les dommages infligés au monde par Horstmann avant que ses méfaits ne soient découverts.
La corruption de Horstmann, une fois dévoilée, donna lieu à un conte morbide à la terrible fin. Avant qu'il ne fuît avec ses apprentis pervertis devant la fureur de Volkmar, des répurgateurs et des initiés de l'Ordre qui étaient restés loyaux à ses principes intègres, le traître réussit à libérer Galrauch, le premier des dragons du Chaos, des souterrains de la pyramide et ce fut sur sa forme ailée et bicéphale que Horstmann s'envola vers les Désolations du Chaos.
Il est ensuite difficile d'obtenir des informations fiables à son sujet. On sait qu'il ne parvint pas à garder le contrôle de Galrauch en arrivant dans les Désolations. Même ses pouvoirs avaient leurs limites, semblait-il. Mais si Galrauch réussit à se libérer du joug de Hortsmann, ce dernier a depuis soumis l'un des rejetons du grand dragon à sa volonté. Désormais, quand Horstmann quitte sa tour, attiré par les trompettes de la guerre, il chevauche un dragon du Chaos du nom de Baudros, cette bête que l'on retrouve dans plus de cent récits bretonniens.
Horstmann et ses apprentis corrompus formèrent la Cabale, le groupe consacré à Tzeentch probablement le plus honni. Les ensorceleurs de la Cabale ne s'inclinent que devant Horstmann et seulement parce qu'il est le plus puissant d'entre eux. La majorité des guerriers qui protègent la Cabale sont des esclaves consentants de Hortsmann et de ses apprentis. Il s'agit de malheureux ignorants qui feraient tout pour apprendre ne serait-ce qu'un fragment de ce que manifeste leur maître.
On ne sait comment trouver la Cabale pour s'y enrôler, mais une fois qu'il est accepté, le sorcier doit prononcer des serments le contraignant magiquement à être fidèle à Horstmann et son sombre seigneur : Tzeentch. L'initié est ensuite marqué au fer rouge de la rune de Tzeentch, après quoi il ne pourra jamais se rebeller contre la volonté de ses maîtres, sous peine d'être réduit à l'état de rejeton du Chaos dénué de la moindre conscience.
Les apprentis de Horstmann sont partout, et près de deux tiers de toutes les sectes du Chaos de l'Empire sont soit créées directement par des agents de son propre réseau, soit contrôlées par sa Cabale de manière détournée, soit directement affiliées à lui. Ces manigances et complots ravissent assurément Tzeentch, qui semble avoir largement récompensé Horstmann au fil des ans, faisant de lui son serviteur mortel favori.
Il n'est pas besoin de dire que Horstmann cherche à soumettre les Collèges de Magie et à inciter tous les magisters de l'Empire à vénérer son propre maître. Horstmann espère ce faisant s'attirer un peu plus les grâces de son maître divin, et ainsi accéder lui-même au statut de démon.
Volans, premier patriarche de l'Ordre Lumineux On ne sait pas grand-chose sur l'énigmatique et surpuissant magister Volans. Quand Teclis convoqua tous les sorciers renégats de l'Empire, Volans apparut de loin comme le plus instruit, compétent et expérimenté à répondre à l'appel.
On raconte qu'il était issu des contrées anarchiques que l'on appelle Principautés Frontalières et qu'il avait déjà la cinquantaine quand il se présenta devant Teclis. À la grande surprise de Teclis, Volans n'abritait nulle ombre de corruption malgré les décennies de pratique et d'expériences magiques qu'il avouait.
Au lieu de cela, son exposition à la magie semblait avoir entretenu sa jeunesse et sa vitalité, au point de ne le faire paraître âgé que d'une trentaine d'années.
Teclis ne mit pas longtemps à apprendre le secret de la réussite de son protégé : Volans était un des rares humains, sinon le seul, à pouvoir percevoir tous les Vents de Magie sous leur forme la plus pure, appelée Qhaysh. Son troisième œil était à ce point développé que sa vision n'était plus limitée ni sensible aux illusions et qu'il pouvait percevoir la magie avec la même clarté que Teclis lui-même. Aussi remarquable cela était-il, Volans savait depuis ses premiers pas dans l'occulte que, malgré cette vision totale, il ne pourrait puiser sans risque dans tous les Vents. Ses premières tentatives s'étaient très mal terminées et avait failli sonner le glas de sa carrière magique avant même qu'elle ne commençât. Il eut ensuite l'exemplaire sagesse de vouer sa vie à affiner sa capacité à simplement voir et toucher les Vents, plutôt que de chercher à les manipuler pour en tirer des sorts, ce qui lui permit de se soustraire si longtemps à la corruption.
En raison de son immense talent et de sa maîtrise, Teclis demanda à Volans de se pencher sur Hysh, le Vent blanc, et lorsque Magnus chargea le grand mage d'Ulthuan de fonder les Collèges de Magie, le maître du savoir sut aussitôt qui il devait mettre à la tête de l'Ordre Lumineux, ainsi qu'à celle de tous les Ordres, en tant que premier patriarche suprême. | |
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